La recherche universitaire peut-elle nous éclairer sur les rites et les codes sociaux qui régissent la culture metal ? Réponse via Blousons noirs en blouses blanches, un podcast de 30 minutes, riche de gros son, de sueur et d’analyse !
On ne naît pas métalleux, on le devient : sonorités abrasives et iconographie « terrifiante » agissent sur le profane comme un repoussoir qui semble crier « toi, étranger, passe ton chemin ». Comme dans toutes les sociétés secrètes, l’apprentissage se fait progressivement. Il faut apprivoiser la « bête » qui, capturée par un chercheur, devient alors objet d’étude à part entière.
Pourquoi cette musique « violente » fait-elle du bien ? Quelle est la place des femmes dans cette communauté ? Peut-on conjuguer blasphème et dévotion ? Le « metal » fait-il encore peur ? Huit chercheurs livrent leurs réponses et leur regard sur la culture metal à travers le podcast Blousons noirs en blouses blanches, réalisé par Capucine Frey et Vincent Gerles (60 ans de radio à eux deux), à travers une série d’entretiens, saisis au Lieu Unique à Nantes, lors du colloque ISMMS (International Society for Metal Music Studies) en juin 2019.
Les chercheurs :
– Charlène Besnard (Université Paris III, Sorbonne Nouvelle)
– Marion Braun (Université de Toulouse II, Jean Jaurès)
– Corentin Charbonnier (anthropologue)
– Catherine Guesde (Université de Lorraine, Metz)
– Gérôme Guibert (Université Sorbonne Nouvelle, Paris)
– Camille Migeon-Lambert (Université de Toulouse II, Jean Jaurès)
– Ingrid Plivard (Université catholique de l’Ouest)
– Sophie Turbé (Université de Lorraine, Metz).
Le lien vers le podcast :
https://www.podcastics.com/player/extended/686/29502/
Pascal Druel
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).
