La gamme d’hybrides Nikon s’agrandit avec l’arrivée du Z5, un modèle qui reprend les principales caractéristiques du Z6 tout en étant financièrement plus accessible que ce dernier. Présentation…
Le Nikon Z5 est doté d’un capteur CMOS 24 x 36 de 24 Mpix, emprunte à son aîné, le Z6, son excellent viseur électronique à 3,69 millions de points, sa stabilisation sur 5 axes, sa plage de sensibilités s’étalant de 100 à 51 200 ISO (extensible à 102 400 ISO), ainsi que les connexions Wi-Fi et Bluetooth. Il dispose également d’un autofocus à 273 points (plage de -3 à 17IL), d’un obturateur assurant des temps de poses compris entre 1/8 000 s et 30 s, d’un écran tactile inclinable de 8,1 cm (1,04 millions de points) et reçoit deux slots pour cartes mémoire SD UHS-II, un choix cohérent du fait du moindre coût de ce standard comparé à celui du XQD.


Moins véloce que son grand frère, le Z5 assure la prise de vue en rafale à seulement 4,5 i/s, une cadence modeste bien que suffisante dans la plupart des situations de prise de vue. En vidéo, le Z5 marque également le pas sur le Z6. Certes il assure l’enregistrement en 4K, mais au prix d’un sérieux recadrage (x1,7), là où les Z6 et les Z7 utilisent la totalité de la surface du capteur.

La construction, tropicalisée et conçue autour d’un boîtier en alliage de magnésium, fait appel à de nombreux joints toriques. On retrouve également sur le Z5 la très bonne ergonomie globale de ses aînés. Il est cependant à noter que le barillet des modes d’exposition se trouve désormais entre le déclencheur et le viseur. Côté alimentation, le Z5 arrive avec une nouvelle batterie dénommée EN-EL15C (totalement compatible celle des Z6) qui lui assure une autonomie théorique de 350 vues.

Parallèlement, le Nikon Z5 est proposé en kit avec le nouveau zoom transtandard ultracompact Nikon Z 24-50 mm f/4-6,3. Certes le binôme boitier-objectif est maniable et peu encombrant, mais la plage d’ouvertures disponibles reste étriquée, réduisant alors d’autant les possibilités créatives, en matière de profondeur de champ comme de prise de vue en basse lumière, et cela bien qu’il soit fort probable que le Z5 offrira sans doutes des performances assez proches, et donc excellentes, de celles du Z6 en haute sensibilité.
Au final, le Nikon Z5 s’avère plutôt bien positionné dans la gamme des hybrides Nikon. Il comble ainsi un “gouffre” existant entre le Z50 et le Z6, sans toutefois faire de l’ombre à ce dernier qui conserve une longueur d’avance pour des applications précises (prise de vue en rafale, vidéo).
Tarifs :
– Z5 et Nikon Z 24-50 mm f/4-6,3 : 1 899 euros;
– Z5, Nikon Z 24-50 mm f/4-6,3 et bague FTZ : 2 049 euros.
Pascal Druel

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).