La bague d’adaptation Gabale Megadap MTZ11 permet de monter les objectifs en monture Leica M sur un hybride Nikon Z tout en les dotant de la mise au point automatique.
La société Gabale, basée à Hong-Kong, commercialise depuis l’automne dernier la bague Megadap MTZ11 qui rend autofocus tout objectif en monture Leica M quand il est monté sur un hybride Nikon de la gamme Z. En outre, la marque propose également sur son site Internet diverses bagues d’adaptation pour monter la plupart des objectifs pour reflex sur un Nikon Z.
Dès lors qu’elle est équipée de la bonne bague d’adaptation, la Megadap MTZ11 assure la mise au point automatique avec tout objectif de courte ou de moyenne focale d’une masse maximale de 500 grammes, qu’il soit à mise au point manuelle ou autofocus (Nikkor AF et AF-D), via un petit moteur intégré qui sert à déplacer la monture interne de la bague (course sur 6,5 mm). Cette bague tire donc parti du fait que les boîtiers Nikon Z ont un tirage mécanique moindre que celui des Leica télémétriques et, a fortiori, de tous les reflex. L’autre avantage de la bague MTZ11 est qu’elle autorise désormais la mise au point automatique d’une optique Nikkon AF ou AF-D (donc dépourvue de moteur AF intégré) montée sur un Nikon Z. Rappelons en effet que la bague Nikon FTZ, qui assure la compatibilité entre les Nikkor F et les hybrides Nikon Z, autorise toutefois l’autofocus qu’avec les objectifs dotés d’un moteur AF interne (Nikkor AF-I, AF-S, AF-P). La Megapad MTZ11 est disponible à l’achat directement sur le site Internet de la marque, au prix de 349 $ (compter 50 $ pour la plupart des bagues d’adaptation).
Pascal Druel
Page Internet de la Megapad MTZ11 : https://megadap.net/product/mtz11/
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).