Artiste : Horskh
Album : Wire
Année : 2021
Label : Blood Blast Distribution
Style : industrial metal
Horskh, trio composé de Bastienne Hennaut (chant, machines, guitare), de Jordan Daverio (machines, guitare) et de Sylvain Abriel (batterie live) est né à Besançon en 2009, mais c’est en réalité en 2014 qu’il s’est émancipé via la sortie de son premier EP Dawn. Wire est le deuxième LP du groupe (après Gate qui vit le jour en 2017). Éclectique, l’album multiplie les genres, mêlant metal, gothique, indus et electro sous le couvert de rythmes endiablés et de sonorités percutantes, froides, métalliques, comme le rappelle son « cover art », sans doute inspiré par la créature nommée « le ver qui marche » en provenance du Mythe de Cthulhu, mais dont les annélides qui le composent ont alors cédé la place à des câbles métalliques.
Wire surfe allègrement entre ses diverses influences (Punish Yourself, Shaarghôt, Ministry, The Prodigy, Marilyn Manson) tout en trouvant sa propre voie à travers un labyrinthe musical relativement court (35 minutes) mais intense et puissant. Les douze titres, très variés, s’enchaînent à un rythme effréné et électrisant. Certes il faut aimer l’indus mais bien que je sois assez peu sensible à ce courant musical, force est d’admettre que l’album, construit, bien produit, percutant, fait preuve d’une remarquable efficacité. Wire sillone la vague « electro-indus-metal » sans jamais boire la tasse. Un résultat qu’il convient de saluer, et qui, tel un médicament cathartique, nous fait oublier dès ce début 2021 la pestilentielle année 2020.
Pascal Druel
Horskh sur Internet :
https://www.facebook.com/Horskh/
https://www.youtube.com/channel/UC4p6pi-BGX0VDTXvCPM6tOA

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).