Nikon étoffe sa gamme optique Nikkor Z via les nouveaux objectifs macro Z MC 105 mm f/2,8 VR S et Z MC 50 mm f/2,8.
Le Nikkor Z MC 105 mm f/2,8VR S est le dernier né d’une longue lignée d’objectifs macro emblématique de la marque. Il bénéficie d’une construction tropicalisée (ajustements mécaniques précis, nombreux joints d’étanchéité) et intègre une formule optique complexe : 16 lentilles (dont 3 en verre ED et une asphérique) réunies en 11 groupes (traitement Nano Crystal et ARNEO). A l’instar de ses illustres prédécesseurs, il offre le grandissement direct x1 et reçoit un afficheur sur la partie supérieure du fût. Il s’avère plus léger que son dernier homologue en monture F et embarque la stabilisation mécanique qui, combinée au système IBIS d’un hybride Nikon Z (excepté le Z50), offre un gain théorique de 4,5 IL. L’objectif est livré avec son pare-soleil HB-99, ses deux bouchons et un étui souple. Il accepte les filtres vissants de 62 mm de diamètre. Il sera disponible dès la fin du mois au prix de 1 099 euros.
Plus petit et moins ambitieux, le Nikkor Z MC 50 mm f/2,8 n’intègre pas la prestigieuse gamme S et se voit dépourvu de stabilisation (celle du boîtier est bien entendu effective). Il reçoit toutefois une construction tropicalisée, atteint le grandissement x1 sans accessoire (bague allonge ou autre) et s’avère très compact (74,5 mm de diamètre, 66 mm de long) et léger (seulement 260 g). Sa formule optique rassemble 10 lentilles (dont une en verre ED et une asphérique, mais pas de traitement Nano Crystal) en 7 groupes. Cet objectif est compatible avec les filtres de 56 mm. Il sera commercialisé fin juin au prix de 729 euros (livré avec son pare-soleil HN-41, ses bouchons et un étui souple).
Parallèlement Nikon annonce le développement de deux nouvelles focales fixes très compactes qui devraient rapidement voir le jour : les Nikkor Z 28 mm f/2,8 et 40 mm f/2.
Pascal Druel
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).