Artiste : Bewilders
Album : Breakfast on a Hill
Année : 2019
Label : Indépendant
Style : rock psychédélique progressif
Des explorateurs du temps et de l’espace s’échouent sur une planète inconnue. Ils prennent un petit-déjeuner qui a des allures de l’heure du thé de Lewis Carroll. Le temps de réparer leur vaisseau interstellaire, ils décident de trouver de l’aide. Le nom de l’aventure ? Breakfast on a Hill.
Bewilders est un groupe originaire d’Angoulême, comme on pourrait le supposer en voyant cette pochette aux allures de bande-dessinée par Guillaume Bruyère (alias Ptooleme). Ce premier album a notamment été enregistré par Michel Toledo (Lysistrata, Gâtechien…). La première impression qui s’en dégage, c’est ce mixage qui nous fait penser aux groupes des 70s. L’album s’ouvre sur Breakfast on a Hill qui tour à tour nous emmène vers un rock à la Steely Dan, des riffs à la Deep Purple, le tout avec un magma psychédélique dû à l’enregistrement en prises live (qui fait impression ici). Les titres s’enchaînent, efficaces, entraînants, avec des rythmiques hantées (Forced Landing). Into the Wilderness revet des influences de Genesis, tandis que Julian Bridge traduit un amour pour la musique des Beatles. L’album se clôt sur Limitless Dreamer, véritable pépite psychédélique à l’image des formations nommées plus avant. Du choix du son de clavier de Bastien Rothon (également chanteur), au gimmick de guitare de Maxime Provencal en passant par le basse batterie de Quentin Decourt et Lorenzo Rotini, tout y est, pour un titre intemporel qui semble tout droit sorti de la B.O. d’un film californien des 70s.
La formation se place dans la lignée de formations comme Steely Dan, Yes, Genesis ou encore les Beatles. Ce premier album est une réussite qui s’illustre par un rock psychédélique authentique, sans basculer dans les clichés.
Quentin Lefèvre
L’album :

À la fois musicien, professeur de batterie et musicologue, j’ai la chance d’enregistrer et de tourner avec la formation Remains of Morpheus (KLONOSPHERE). Explorant la musique sous toutes ses coutures, je me plaît à aller exhumer l’essence d’une création, pour la placer dans le contexte d’un album.