Les nouveaux Nikon Z 50 mm f/1,2 S et Z 14-28 mm f/2,8 S viennent étoffer la jeune gamme optique Nikon Z qui “pousse” de manière cohérente.
Prévus de longue date d’après la feuille de route de la marque, les Nikon Z 50 mm f/1,2 S et Z 14-24 mm f/2,8 S seront disponibles à la vente dès le dernier trimestre 2020.

Le Nikon Z 50 mm f/1,2 S, bien qu’il soit plus raisonnable que le monstrueux et inabordable Nikon Z 58 mm f/0,95 S Noct, fait néanmoins appel à une formule optique complexe qui réunit 17 lentilles (dont 3 asphériques et 2 en verre ED) en 15 groupes. En conséquence de cette conception (qui laisse néanmoins augurer de très bonnes performances optiques), l’objectif est donc lourd (1 090 g) et plutôt encombrant, eu égard à sa focale (89,5 mm de diamètre, 150 mm de long). De telles mensurations viennent une fois de plus annihiler l’argument de compacité si souvent évoqué à l’égard des hybrides. Cet objectif bénéficie d’une construction tropicalisée (joints toriques, ajustements mécaniques précis), affiche une distance de mise au point minimale de 45 cm et intègre un diaphragme circulaire à 9 lamelles qui, associé à la grande ouverture nominale, devrait offrir un bokeh très doux et soyeux. Autres spécificités : commutateur autofocus, touche de réglage de l’écran OLED intégré et bague paramétrable (en plus de la bague de mise au point manuelle).
En outre, le Nikon Z 50 mm f/1,2 S est également adapté à la vidéo : autofocus silencieux et “focus-breathing” quasiment réduit à néant si l’on en croit les affirmations de la marque. Revers de la médaille, son prix très élevé : 2 499 euros !


De son côté, le Nikon Z 14-24 mm f/2,8 S présente un encombrement bien plus réduit que celui de son homologue et ancêtre AF-S. Il mesure 124,5 mm pour un diamètre de 88 mm et pèse “seulement” 650 g (soit 320 g de moins que son prédécesseur sorti en 2007, en même temps que le Nikon D3). Autre atout, sa lentille frontale, peu bombée, permet l’emploi de filtres vissants d’un diamètre de 112 mm (en plus d’un logement à l’arrière de l’optique dédié aux filtres “gélatine”). Ce zoom grand-angle embarque 16 lentilles (dont 3 asphériques et 4 en verre ED) associées en 11 groupes (distance minimale de mise au point : 0,28 m). Il reçoit également un diaphragme circulaire à 9 lamelles, accepte un pare-soleil (livré) et hérite de la tropicalisation. Par contre, le tarif annoncé est très élevé : 2 699 euros.
Pascal Druel



Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).