Le tant attendu hybride « pro » Nikon Z9 est arrivé, fier d’une fiche technique impressionnante ! Présentation...
Le Nikon Z9 vient coiffer la belle gamme des hybrides de la marque au logo jaune. Ce nouveau vaisseau-amiral affiche des spécificités techniques superlatives : capteur stabilisé CMOS 24 x 36 à structure empilée de 45 Mpix, nouveau processeur Expeed 7 (annoncé comme étant 10 fois plus rapide que l’Expeed 6 et qui permettrait d’éliminer tout effet de rolling shutter), rafale à 20 i/s en format Raw (30 i/s et Jpeg et 120 i/s avec une définition de 11 Mpix), plage de sensibilité de 64 à 25 600 ISO (extensible à 32 et 102 400 ISO), vidéo 8K, obturateur 100 % électronique autorisant des temps de pose compris entre 30 s et 1/32 000 s (exit l’obturateur mécanique) et construction monobloc tropicalisée intégrant de nombreux joints toriques. En outre, lors du changement d’optique, un rideau s’abaisse devant le capteur pour limiter l’intrusion de toute poussière.
L’autofocus du Nikon Z9 intègre 493 points AF, dont 405 sont inclus dans la zone automatique (5 fois plus que sur le Nikon Z7II) et 10 modes de zones AF (dont trois modes AF dynamiques). Le suivi 3D, cher au reflex de la marque, fait également son grand retour sur le Z9, avec une efficacité et un suivi annoncés comme supérieurs à ceux du D6. Le système AF détecte neuf types de sujet et inclus la détection des visages. La sensibilité annoncée du capteur central est de -6,5 IL (-4 IL pour les autres).
Côté viseur, la dalle OLED du Z9 offre un grandissement x0,8 et présente une définition identique à celle des Z6II et Z7II (soit 3,69 Mpoints) tout en étant plus lumineuse (3 000 cd/m²). L’écran principal ACL de 8,1 cm (2,1 Mpix), monté sur charnière, est tactile, orientable et inclinable en mode « portrait ». L’ergonomie globale du Z9, très étudiée comme il se doit sur tout appareil photo à vocation professionnelle, reprend les grandes lignes de celles des reflex numériques Nikon et ne devrait donc pas dérouter les afficionados de la marque. De plus, écrans et touches s’allument d’une simple pression sur l’interrupteur du boîtier, facilitant ainsi l’utilisation en basse lumière : intéressant notamment en photographie de concert (mais pas seulement). Le stockage des fichiers se fait sur deux cartes XQD ou CF Express B. Conçu autour d’un châssis en alliage de magnésium le Nikon Z9 affiche tout de même une masse respectable de 1,3 kg avec carte mémoire et batterie EN-EL18d (rechargeable en USB sur le boîtier ou via un chargeur compact et compatible avec le D6).
Le Nikon Z9 propose des spécificités techniques ahurissantes qui en font l’un des hybrides les plus performants du moment. La suppression de l’obturateur mécanique, l’une des dernières composantes mobiles (et donc source de panne) de cette catégorie d’appareil photo marque un nouveau pas en avant vers le « tout électronique », signant ainsi à plus ou moins court terme la disparition fort probable des reflex numériques. Le Nikon Z9 sera disponible en décembre 2021 au prix de 5 999 euros.
Pascal Druel
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).
Za alors! Tout 9!!